Il ne faut pas anticiper, mais quand même un peu. Le présent n'est pas demain mais il frappe à la porte, laquelle est entrouverte. Le futur est bien pour demain, sauf accident de la route.
Comme quoi les radars et les clignotants sont bien utiles pour montrer le comportement de tous, qu'il fasse bon ou mauvais temps.
C'est au moment des gros grains que notre attention sur l'avenir est déterminante pour la suite, qui est un avenir qui se rapproche. L'élection d'hier, c'est déjà du passé mais c'est aussi demain, parce qu'elle ouvre la porte à un avenir qui pourrait changer le présent des citoyens. Enfin, je le crois. Encore faut-il ne pas se tromper de temps, et d'être prudent dans les prévisions.
C'est au moment des gros grains que notre attention sur l'avenir est déterminante pour la suite, qui est un avenir qui se rapproche. L'élection d'hier, c'est déjà du passé mais c'est aussi demain, parce qu'elle ouvre la porte à un avenir qui pourrait changer le présent des citoyens. Enfin, je le crois. Encore faut-il ne pas se tromper de temps, et d'être prudent dans les prévisions.
Pour ne pas se tromper sur l'avenir, il faut de l'assurance. Mais ce n'est pas un gage de réussite: regardez le président Sarkozy. Il vient de payer très cher la sienne, malgré sa police et l'insécurité qu'il avait mises en première ligne pour tromper l'ennemi.
Pour interpréter le temps qu'il va faire, il faut de la technique et de la mémoire. Il faut savoir décrypter. C'est crispant mais nécessaire. Les occasions ne vont pas manquer.
Ceux qui viennent de mordre la poussière disent qu'il faut «revenir aux fondamentaux». Que veut dire cette expression employée le plus souvent dans le milieu sportif ? J'entendais ce matin Rachida Dati sur France 2 (retour du parlement européen, harassée, descendant du TGV Bruxelles-Paris) exprimer la formule déjà entendue hier (elle ne peut pas tout inventer non plus) sur la «revenance» aux fondamentaux. Quand le journaliste lui demande à quoi faut-il «revenir» elle répond qu'il y a eu un déficit d'explications sur les réformes, qu'il «faut marteler les réformes». Comme si le Président s'en était éloigné ! Avocats du diable, ils manquent de mémoire.
Ainsi, condamnés sans appel à cause de leurs réformes brutales et injustes, ils disent qu'ils ont compris la leçon, que les français ont dit que les réformes ne vont pas assez vite, et qu'en conséquence, il faut «revenir aux fondamentaux» du programme de l'élection 2007. Ils vont bien continuer.
S'ils continuent, c'est qu'ils n'ont plus de mémoire des civilités démocratiques. Ils nous embrouillent: cela, c'est de la technique.
Dès le lendemain d'une défaite, l'Exécutif considère que l'élection c'est du passé et par conséquent, le temps se gâte pour notre avenir proche qui nous condamne à essayer de passer entre les gouttes.
Deux ans, ce n'est pas trop pour se mettre à l'abri d'inconvenances politiques ou d'incontinences solitaires. N'est-il pas ? Alors, au travail, car l'élection passée pose la question du «pour quoi faire ? ».
Les météorologistes aux affaires, enverront un peu de poudre aux yeux «technique» sur leurs nuages pour faire tomber des pluies acides, en constituant un gouvernement mono cellulaire. Comme si, moins nombreux ou tout seul, on pouvait avoir moins froid.
Regardons bien ce qui va se passer. S'il pouvait se multiplier, on sait déjà que le Président se chargerait de tous les ministères. Mais comme il ne peut multiplier les pains, dieu nous en garde, il se resserre. Au risque de se friper, ce qui n'est pas très grave.
L'effet secondaire, prévisible et brutal serait celui d'un nouvel assèchement de la démocratie. Avant, quand sonnerait l'heure, qu'il ne pleuve dans l'avenir, pour faire germer des solidarités.
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