mardi 6 mai 2008

> Travailler et masser plus, pour garder son emploi?

C'est l'histoire de Mireille.

Elle est obligatoirement importante puisque c'est son histoire.
Dominique Conil, dans son billet de blog Médiapart du 6 mai 2008 ("Travailler sans pisser") nous conviait à lire l’histoire d’Elisabeth. 

Elisabeth éviscérait-emballait beaucoup, beaucoup de poulets, mais était moins performante que certaines de ses collègues… au motif qu’elles « …zappaient les deux pauses toilettes, …(et)… portaient des couches culottes, en cas de malheur».

jeudi 1 mai 2008

> Modernisation ou broyage du contrat de travail ?


Cela ne vous choque pas, cette « démocratie » à la hussarde qui consiste à ce que le MEDEF et des Syndicats ouvriers se mettent d’accord sur un texte (Accord du 11 janvier 2008 sur la modernisation du contrat de travail) qui deviendra une Loi sans que les Députés aient leur mot à dire, invités qu’ils sont à ne pas amender le texte ?
Voté tel quel en première lecture, le voici déjà début mai au Sénat.
Il ne faut être grand clerc pour décrypter le sens du texte

> le code du travail du 1er mai 2008 sous botox


Nous faisions le constat ce matin, (Modernisation ou broyage du contrat de travail ?) qu’une pratique nouvelle s’institutionnalise quand il s’agit de modifier en profondeur des lois de notre Pays, pour qu'il n'y ait pas de débats et donc de vie ou heurts citoyens: c’est le « non débat », qui s'épanouit pour tous travaux structurants.
Bien entendu, ceci déborde de malice et enchante nos apprentis sorciers de l’actuel maillon antisocial. Les règles de dialogue ? Les institutions ? Ils s’en tapent ! Ils veulent aller vite, puisque leurs jours sont comptés. C'est le syndrôme du prédateur pressé: faire sa crotte et fuir.

lundi 21 avril 2008

> Parole et vérité ont-elles encore une signification dans l’entreprise en 2008 ?


C’est l’histoire de Marie.

Elle est importante, puisque c'est son histoire.
Quelques lecteurs vont se reconnaître.
Marie est une salariée d’un trimestre d’ancienneté, période d’essai comprise et positivement perçue comme apte au poste par l’employeur. Le CDI s’annonce bien.
C’était sans compter sur cette fichue journée où Marie se fait convoquer par l’employeur qui, sans évoquer de raison professionnelle, lui indique qu’il souhaite son départ.

vendredi 18 avril 2008

> la rupture conventionnelle, le député de Rugy et les petits lapins


18 avr 2008 par Raphael JORNET

Dans sa rubrique « Politique » de ce matin vendredi 18 avril 2008, Libé propose ceci, avec la photo du député : « Participez à un vote sur le droit du travail ! BLOG En direct du Palais-Bourbon par François de Rugy. Cette semaine a été discuté à l’Assemblée un projet de loi dit de «modernisation du marché du travail».
Il s’agit de la transcription dans le code du travail d’un accord signé par le MEDEF et quatre syndicats… LIBERATION.FR : vendredi 18 avril 2008 »

Le lecteur intéressé suit le lien
qui conduit au blog du député Verts François de Rugy : il s’agirait rien de moins que de « participer à un vote sur le droit du travail » est-il confirmé. Mais c'est faux !

lundi 14 avril 2008

> Le conseiller du salarié: que "fossoyeur" d'emplois ?


14 avr 2008 par Raphael JORNET

Ce n’est pas un effet de style de dire que nous sommes arrivés à ce moment historique: un piège mortel se ferme sur le salariat français (européen), sans que les citoyens - les mêmes - s’en mêlent très fort: individualisation des droits collectifs, soumission au concept d’un salariat à deux vitesses, à un volant de chômage nécessaire, régulateur de vie sociale, acquiescement abruti à un nivellement par le bas. Tout cela sans trop râler, en toute omnipotence de l'employeur roi.

vendredi 11 avril 2008

> La salariée qui paie son emploi.


C'est l'histoire de Françoise.
Elle est obligatoirement importante, puisque c'est son histoire.
Qui a dit que les salariés n’étaient pas assez dociles ?
Voici pourtant du vécu. Une histoire vraie, donc.

Françoise travaille chez ce commerçant depuis quelques années, mais les affaires du magasin périclitent ; Françoise le voit bien, qui se rend bien compte de ce qu’elle vend, en la presque totale absence de son employeur, lequel exploite une autre affaire ailleurs.

mercredi 9 avril 2008

> Pousser le bouchon trop loin


Après des saisons 2007 hors du temps, un drôle de printemps 2008 découvre en le débat démocratique une maladie honteuse.
Une assemblée nationale soumise, des médias éteints, des salariés étrangement assoupis quand des pans entiers du système social sont étouffés par une morgue sans limite, et que continue la mise en place d'un saucissonnage d'intérêts par opposition des catégories de salariés. Voilà pour la méthode.
Le premier résultat est bien conforme aux prévisions de
M. SARKOZY: les français sont si divisés qu'à chacune des attaques qu’il porte aux institutions, - en qualifiant de "
privilégiés" ceux qui les servent- les réactions se perdent dans l'individualisme ultra libéral sur lequel il a fait son lit.
Des croix jalonnent les premiers mois de gouvernance solitaire du président des riches.

mardi 8 avril 2008

> Ceci n'est pas la "réforme", c'est une guerre

Aujourd’hui, ils veulent que les salariés cotisent 41 ans pour avoir une retraite à taux plein en 2012.

Que voudront- ils demain, tandis qu’ils continueront à se goinfrer de marges en augmentation constante sans convenir que les salariés de France y sont pour quelque chose? 
Le dernier des imbéciles, mon frère, me répondra qu’ils voudront toujours plus, et que la machine, sur ses rails est devenue folle.