Elle est importante, puisque c'est son histoire.
Quelques lecteurs vont se reconnaître.
Marie est une salariée d’un trimestre d’ancienneté, période d’essai comprise et positivement perçue comme apte au poste par l’employeur. Le CDI s’annonce bien.
C’était sans compter sur cette fichue journée où Marie se fait convoquer par l’employeur qui, sans évoquer de raison professionnelle, lui indique qu’il souhaite son départ.
C’était sans compter sur cette fichue journée où Marie se fait convoquer par l’employeur qui, sans évoquer de raison professionnelle, lui indique qu’il souhaite son départ.
La machine à exclure semble bien rôdée ici, puisque le soir même, Marie est approchée par deux exécuteurs des basses œuvres, qui conviennent fort aimablement que l’employeur ne détient rien contre Marie qui puisse justifier un licenciement, mais qu’il faut se rendre à l’évidence : il faut que Marie parte !
Deux possibilités, s’entend-elle exposer:
1. "On arrange le départ: vous faites un bel abandon de poste, on vous cherche, on vous trouve au bout de quelques jours, on vous licencie pour faute grave, vous touchez vos prestations ASSEDIC." … Royalement, bon prince, l’employeur, par ses émissaires, indique que le mois de préavis (non dû… !) sera payé !
2. "Vous refusez : nous ne cesserons de vous avoir à l’œil, la moindre erreur sera notée et à un moment ou un autre, vous allez craquer. Si un futur employeur nous téléphone, nous saurons parler de vous… Rayez certaines adresses d’emploi de votre carnet d’adresse."
Du grand classique.
Offusquée, Marie refuse le chantage, promet à ses interlocuteurs qu’elle va s’en plaindre à l’employeur et qu'elle protégera ses droits de salariée.
« Faites ce que vous voulez ! Nous nierons tout en bloc. Vous n’aurez pas de preuves. Vous irez en justice ? Vous y serez de votre poche et pour longtemps : l’entreprise peut payer, vous savez ? Vous vous fatiguerez avant nous !».
Marie s’en ouvre par écrit à l’employeur… qui va repousser en bloc, par écrit, le compte rendu de la réunion fait par la salariée ! Une affabulatrice ! Limite malade, la Marie !
Que s’est il passé, après ?
Après, rien que du logique : entretien préalable à licenciement sur une subite "perte de confiance".
Licenciement. Enveloppé.
Qu'elle plaise ou pas, cette histoire est vraie, sauf le prénom de la salariée.
Deux possibilités, s’entend-elle exposer:
1. "On arrange le départ: vous faites un bel abandon de poste, on vous cherche, on vous trouve au bout de quelques jours, on vous licencie pour faute grave, vous touchez vos prestations ASSEDIC." … Royalement, bon prince, l’employeur, par ses émissaires, indique que le mois de préavis (non dû… !) sera payé !
2. "Vous refusez : nous ne cesserons de vous avoir à l’œil, la moindre erreur sera notée et à un moment ou un autre, vous allez craquer. Si un futur employeur nous téléphone, nous saurons parler de vous… Rayez certaines adresses d’emploi de votre carnet d’adresse."
Du grand classique.
Offusquée, Marie refuse le chantage, promet à ses interlocuteurs qu’elle va s’en plaindre à l’employeur et qu'elle protégera ses droits de salariée.
« Faites ce que vous voulez ! Nous nierons tout en bloc. Vous n’aurez pas de preuves. Vous irez en justice ? Vous y serez de votre poche et pour longtemps : l’entreprise peut payer, vous savez ? Vous vous fatiguerez avant nous !».
Marie s’en ouvre par écrit à l’employeur… qui va repousser en bloc, par écrit, le compte rendu de la réunion fait par la salariée ! Une affabulatrice ! Limite malade, la Marie !
Que s’est il passé, après ?
Après, rien que du logique : entretien préalable à licenciement sur une subite "perte de confiance".
Licenciement. Enveloppé.
Qu'elle plaise ou pas, cette histoire est vraie, sauf le prénom de la salariée.
Vivement le « licenciement conventionnel », pour que les salariés soient acteurs de leur rupture de travail, qu’on rigole un peu dans ce monde de pureté.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire