mardi 26 octobre 2010

> Chérèque, Parisot, le gouvernement et la bombe d'artifice à mèche rapide




Avant, ça bloque, ça grève, ça défile et ça défie.

Ça avance sans reculer.

Puis, le:...

21 octobre 2010:
Les sénateurs se disent: adoptons un amendement pour faire un signal à la CFDT.

25 octobre 2010:
François Chérèque, recevant le signal et mettant ses pas dans ceux des sénateurs, dit tout haut: engageons une "négociation sur l'emploi des jeunes et des séniors", 


Laurence Parisot, « dans les pas de Chérèque »: je suis "d'accord pour qu'on ouvre une délibération sociale, pour voir si on peut, sur ces sujets évoqués par François Chérèque, commencer à travailler ensemble".

26 octobre 2010:
Christine Lagarde, très au courant de l'actualité: « Le conflit sur les retraites est à un tournant ». Elle salue le "retour de la raison et du dialogue".

Eric Woerth, dans les pas de Laurence Parisot qui étaient dans ceux de François Chérèque, lequel avait glissé les siens doucement dans ceux des sénateurs, « saisit la perche que lui a tendue la CFDT ».

François Fillon: « Le mouvement de contestation de la réforme des retraites n'a plus de sens maintenant que le projet de loi est en passe d'être adopté au Parlement, "La phase de démocratie politique est achevée, le mouvement n'a plus de sens".

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Bernard Langlois, très en colère, dans sa chronique sur Politis du 26 octobre 2010, écrit que le « Schtroumpf jaune, fidèle à sa réputation, a profité de son passage d’hier soir sur France 2 pour enterrer le mouvement contre la « réforme » des retraites. »,
que Chérèque est « le fossoyeur du mouvement social »,
que le « chevelu de la CGT était « ravi  que le compère de la centrale concurrente accepte encore une fois de se charger du sale boulot. ».
Et de conclure:
« Et chacun, comme d’hab’, dans le cercle de la raison politico-médiatique, de saluer le réalisme et le sens des responsabilités de nos grands féodaux syndicaux, capables à la fois de donner le change à leurs troupes et de les trahir en douce, en parfaite complicité avec le gouvernement et le patronat. E finita la commedia. A moins que ? »

Velveth, lui, voit en Chérèque un « naufrageur récidiviste». Ce qui fait demander, par un commentateur du billet: « On veut nous prendre pour des cons?!! ».

Oh , le gros mot !!!

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Aujourd'hui, ça reculerait en faisant semblant d'avancer, et nous, on ne comprendrait rien à rien ?

Bonnes manifs unitaires à tous !


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