Vous direz ce que vous voudrez, mais avoir zappé l'émission spéciale "Moi je " du 5 février 2009, peut se justifier. D'autant que 15 millions de français auront pu gôuter pour vous le fond et la forme de l'exercice, et pourront, à leur temps, tout raconter aux défaillants. Lire à ce titre le billet de Jean Marie Le Ray - blog "Adscriptum" est édifiant...
C'est la forme qui aura pu en agacer d'autres. Quant au fond, - des hauts fonds - il aura fait ce qu'il avait à faire: attirer vers lui une barque trop chargée pour un capitaine du bateau occupé à vouloir accoster sur une île de sa tentation dont il serait la vague.
A lire ou entendre les commentaires, une lame de fond, justement, aura englouti des paroles lourdes de menaces: rien ne sera changé, les réformes continueront à leur rythme, parce qu'il a été "élu pour ça". Rien de changé non plus pour des journalistes otages consentants puisque choisis par le maître, raides dans leurs bottes, qui n'en finiront pas de se taire devant l'icône.
Un billet d'ici ("Moi je" parle à la télé"), posté le 11 janvier dernier, préparait assez mal au rôle de spectateur tranquille d'un nouvel exercice de com., directif et auto-satisfactoire.
Seulement, la culpabilité prend toujours le dessus, ici bas. L'enregistrement vidéo, chippé sur l'internet, allait aider à suppléer au manque.
Mais l'exercice tourna court.
Parce que, face à Ferrari, Pujadas et Lagache, sur 40 minutes, entendre plus de 160 fois "je", "j'ai", "moi","mon", "moi je" et seulement 18 fois "nous", voilà qui fatigue. Et il restait à s'infuser la partie Duhamel ! Au secours !
Il faudra donc lire journaux, magazines, internet pour se faire une idée sur tout.
Ainsi se fait et lit-on l'histoire.
samedi 7 février 2009
> 160 fois "je", "j'ai", "moi","moi je", "mon"
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire