C'est une photo sans paroles, de celles qui, mises au jour, ne font pas que des amis.
J'aurais pu en poser une autre, mais celle-ci a crée l'occasion, le Chinon ne me laissant pas le temps du choix des armes mais permettant la mixité du moteur dialectique de cette petite histoire qui est la nôtre.
Je dédie cette photo de la politique contemporaine sous bistouris aux égarés mystiques qui choisissent de se faire retoucher pour elle, aux fans de la chirurgie plastique qui maquille leur ombre.
Ils n'ont plus d'idées,
Ils ne sont plus nous et ne s'aiment plus,
Ils ne veulent plus se reconnaître devant la glace.
Alors, ils se font tailler, gonfler, dégonfler
Pour nous faire bonne figure,
Pour mieux nous mentir,
Pour nous mieux sourire en des votez-pour-moi-je-ferai-le-reste.
Ils se botoxent mais la piqûre nous endort.
Ils figent leur face et notre avenir,
Ils ripolinent le temps qu'il nous reste pour faire joli sur le tableau noir,
Ils nous menthe à l'eau au café des sports le dimanche matin de marché.
Ils députent et régionalisent,
Jouent aux gendarmes et aux voleurs.
Ils s'arrachent le placenta pour oublier leur passé décomposé.
Ils maquillent leurs joues pour nous circonvenir,
Ils nous charassent et cour des comptes à dormir debout.
Avec la glace qui fond, ils font des whisky froids.
Avec le lien social, ils attachent nos vies.
Avec le visage neuf, ils maquillent les mots.
Ils ne nous aiment pas.
Les docteurs m'abusent.
Derrière le miroir d'Alice au Pays de Merveilles, les petits lapins se terrent.
Ils attendent que sonne l'heure.
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