(Ceux qui vont mourir te saluent !)
On me dit qu’un touche-à-tout bonhomme, connu, d’une sainteté souriante et férue de tout, d’apparente bonne santé intellectuelle, aurait encore donné son avis sur ce qu’il ne connaît pas.
Vous me direz que s’il nous fallait parler que dans ce seul cas, les journaux et les livres feraient moins de ravages dans les forêts françaises et que le cours de la pâte à papier serait encore plus bas. C’est juste.
Mais revenons à notre Agnus Dei.
Je vous rapporte l’information telle qu’elle m’est parvenue. Je ne transforme rien. Je ne commente rien, ne voulant pas risquer l'excommunication à l'heure où ceux qui nient la shoah se font pardonner.
Je vous la livre « brut de fonderie »: un pape connu aurait demandé au patronat de ne plus mettre de préservatifs avant de licencier.
Il aurait avancé, pour justifier ce recul audacieux, qu’« au contraire (leur) utilisation aggrave le problème ».
A n’en pas douter, les réactions seront vives. Il faudra canaliser toutes les informations, en débattre avec sérénité, faire taire les passions naissantes.
Parce que, franchement, les licenciés de fraîche date le savent mieux que d’autres, le risque est grand.
Préservatif enlevé, c’est la porte ouverte à tous les débordements, à tous les assauts, ce qui ne ferait que rajouter de l’inconfort de la détresse de l’instant où l’employeur va nous retirer de lui.
Préservatif rangé dans les poubelles de l’histoire ouvrière, il ne resterait que la fidélité et (ou) l’abstinence ? Sacré boulot ! Mais je suis certain qu’un bon nombre d’employeurs ne sera pas d’accord avec la formule, et c’est bien leur droit. Divin.
Je vous laisse imaginer le tableau, car, croyants peut-être, ils savent, en «catholiques déjà ébranlés ces dernières semaines par la décision de Benoît XVI » ce que cela veut dire ne plus mettre de capote : cela va tourner au vinaigre d’Orléans.
Le trouble confine à l’indécence, alimente les soirées mondaines entre deux Royco Minute Soup: le pape dérape t’il ? Des insolents se demandent : « Le pape vit-il au XXIe siècle ? ». Il en est même qui en plaisantent, comme s’il n’y avait qu’un cheveu sur la langue à Matthieu 10 :29-31 , dont je vous parlai hier.
Non, le pape ne dérape pas.
Il sait de quoi il parle. Après le cathé, il veut un schisme, car pendant qu’on discute à bâtons rompus de la capote, des salariés non protégés sont licenciés tous les jours. Sans précaution. De la pornographie ordinaire.
Pour que tout change, il ne resterait plus qu’à faire un schisme citoyen, bruyant, parce que l’arrogance, les marques d’impunité, en face, deviennent lourdes.
Se contenter de dire qu’il faudrait, à l’instar de croyants fidèles que je connais, partir de l’église sans rien dire parce qu'ils ne s’y reconnaissent plus, est une chose.
Mais quitter l’entreprise dans les conditions qui sont faites actuellement aux salariés de France, sans filet, sans protection, ne relève pas du seul Benoît XVI, mais aussi de deux apôtres institutionnels bien de chez nous.
Tout à l’heure, Présidence de la République et Medef regarderont passer, à la queue leu-leu, les marques du décalage d’entre les théories ultra-libérales et la réalité humaine. Sans se poser de questions, droits dans leur bottes.
Quoi, vous me reprochez de tourner ça à la rigolade ?
Alors, je vous quitte. Je vais à la manif
Miserere domine.
Le trouble confine à l’indécence, alimente les soirées mondaines entre deux Royco Minute Soup: le pape dérape t’il ? Des insolents se demandent : « Le pape vit-il au XXIe siècle ? ». Il en est même qui en plaisantent, comme s’il n’y avait qu’un cheveu sur la langue à Matthieu 10 :29-31 , dont je vous parlai hier.
Non, le pape ne dérape pas.
Il sait de quoi il parle. Après le cathé, il veut un schisme, car pendant qu’on discute à bâtons rompus de la capote, des salariés non protégés sont licenciés tous les jours. Sans précaution. De la pornographie ordinaire.
Pour que tout change, il ne resterait plus qu’à faire un schisme citoyen, bruyant, parce que l’arrogance, les marques d’impunité, en face, deviennent lourdes.
Se contenter de dire qu’il faudrait, à l’instar de croyants fidèles que je connais, partir de l’église sans rien dire parce qu'ils ne s’y reconnaissent plus, est une chose.
Mais quitter l’entreprise dans les conditions qui sont faites actuellement aux salariés de France, sans filet, sans protection, ne relève pas du seul Benoît XVI, mais aussi de deux apôtres institutionnels bien de chez nous.
Tout à l’heure, Présidence de la République et Medef regarderont passer, à la queue leu-leu, les marques du décalage d’entre les théories ultra-libérales et la réalité humaine. Sans se poser de questions, droits dans leur bottes.
Quoi, vous me reprochez de tourner ça à la rigolade ?
Alors, je vous quitte. Je vais à la manif
Miserere domine.
Marc Ogeret - Le grand métingue du métropolitain
envoyé par basad
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