Voilà que le ton monte entre ceux qui prétendent remplacer l'actuel Président de la République et ce dernier. Enfin, le bal commencerait? Mais non !
Regardez-les, les second couteaux de Nicolas Sarkozy qui sortent de la boîte aux fausses indignations. Ils sont outrés, ils pleurent, crient à l'injure. Ce faisant, ils gagnent du temps d'explications sur leur politique de crise et de rigueur, de casse de la fonction publique, du code du travail et de la retraite. Ils amusent la galerie.
Voyez donc: Nicolas Sarkozy, qui a « constamment recours à la stigmatisation, à l’opposition de deux France » ne se plaint de rien, lui dont Emmanuel Todd dit qu'il « propose la haine de l'autre » en permanence.
D'ailleurs, il va s'excuser un jour, croyez-vous, celui qui a dit :
> le 13 avril 2007 à Meaux: « Que doivent penser ceux qui se lèvent à 5 heures du matin pour prendre un bus et aller travailler quand leurs impôts financent les vacances et la carte orange de ceux qui ne travaillent pas ? »
Laissons l'avant dernier mot de la fin à Thierry Mariani, député UMP, à qui la grâce est venue en mars dernier, lucide en diable : "Quand on est pris pour un con, il faut savoir, à un moment, terminer les choses !".
Et le dernier mot à Jean-Baptiste Clément, qui est né le 31 mai 1836:
"Ca sera les écaillons
Qui paieront l'déficicit
De la caisse aux patrons ?
Oui, et aussi l'violon ! Et ajoutons
Les acquisitions, les constructions les tréfonds,
Les trous à plombs, les ponts, les wagons,
Les étrennes au Tonton.
Tout d'bon ce seront les écaillons
Qui paieront pour les patrons."
Qui paieront l'déficicit
De la caisse aux patrons ?
Oui, et aussi l'violon ! Et ajoutons
Les acquisitions, les constructions les tréfonds,
Les trous à plombs, les ponts, les wagons,
Les étrennes au Tonton.
Tout d'bon ce seront les écaillons
Qui paieront pour les patrons."
Il est drôlement d'actualité, le Jean-Baptiste du temps des cerises.
Sur la scène, rideau.
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