mercredi 29 septembre 2010

> L'argent, le pouvoir, le sexe et le cortex orbitofrontal



Je m'en doutais un peu. Je n'y étais pour rien. C'était congénital. Il faut dire que mon cortex orbitofrontal me titillait parfois. J'avais des ratés de bien-être.

C'était une souffrance qui ne regardait que moi mais il fallait bien tenter de s'en débarrasser: parfois, quand je pensais sexe - ce qui malheureusement peut encore arriver  -, même pendant le débat à l'Assemblée Nationale où brille Eric Besson qui a trouvé un travail qui lui plait, c'est la partie antérieure du cortex orbitofrontal qui me titillait, alors qu'il aurait fallu que ce soit la partie postérieure, la partie antérieure étant habituellement dévolue à l'argent.


Une conversation éclairante avec des chercheurs du CNRS de Lyon ( Centre de Neuroscience Cognitive   m'a remis sur les rails, mais la situation fait peur.

J'avais eu une alerte il y a quelques mois quand le Crédit Mutuel m'avait soufflé dans les bronches, alléguant que mon découvert bancaire du moment n'était pas autorisé et qu'il convenait d'y remédier.

Sur l'instant, une douleur aigue avait submergé la partie postérieure de mon cortex orbitofrontal, ce qui était déjà une anomalie, vu que, vous l'avez compris, cette partie serait uniquement « activée par le sexe ». Dans le cerveau, les placards. Mettez-vous à ma place, ça faisait désordre.
Vous me direz que cela aurait pu être pire. Imaginez la même situation si j'avais été trader.

Cette découverte éclairerait « les addictions aux jeux d'argent ». Ce qui en soit est « une piste à explorer » sur les habitués de la Bourse qui ont des maux de tête en voyant le dollar chuter sous 1,363 euros.

Voilà donc la découverte: nous sommes confrontés à des « récompenses », dissociées en primaire (sexe et nourriture) et secondaire (argent, pouvoir), qui sont cachées dans une région soumise à de fortes tensions, la « région sous corticale ». Là, l'enfer du fric et du pouvoir d'un côté et de l'autre la salle de commande des « stimulis érotiques ». Avec cette résultante à la « découverte »: l'appât du gain serait apparu plus tard que celui du sexe dans l'évolution de l'homme.

Déjà, on « pourra bientôt lire dans nos pensées ». En combinant les deux phénomènes, certains auront du travail pour cacher leurs arrières pensées. Suivez mon regard. Attention, je ne fais pas allusion à Rachida. Elle, on sait où elle va: entre les deux parties de son cortex orbitofrontal, elle a choisi de ne pas choisir, mélangeant fric et sexe. Dans sa bouche, l'affaire était entendue, elle coagule l'inné et l'acquis.

Et justement, le problème est là: notre députée européenne, en disant ce qu'elle a dit dernièrement, a montré que sexe et argent excitent le cerveau de la même façon. Voilà qui infirme l'étude de nos savants lyonnais, non ?

Or, Rachida est une femme. Politique, mais femme.
Et tenez-vous bien, l'étude ne fut menée que sur « dix huit jeunes hommes volontaires »... Il n'est pas dit qu'ils faisaient de la politique.

La science a des études contemporaines, où il aurait bien à boire et à manger.

++



Eric Besson en 1983



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