mercredi 2 juin 2010

> Troubles





Tôt ou tard, la plupart des hommes politiques y sont confrontés.

Sujet délicat à aborder pour beaucoup d'hommes politiques et d'électeurs, certains allant jusqu'à éprouver un réel sentiment de honte, le sujet est d'abord un problème institutionnel, et le rôle de la Ve République y est pour beaucoup. C'est une période difficile qui pourra encore prendre de l'ampleur si un remède démocratique n'y est pas apporté.

Pour se faire, il faut oser en parler sans fard, car le silence est pire que le mal. Si votre collègue élu ou ancien élu ou votre congénère électeur n'en parle pas le premier, poussez le à le faire, en privé ou en public, dans les médias si la mise au jour ne lui fait pas peur.


Dédramatiser, ne pas en rajouter pour attendrir est la clé d'une libération.
Consulter une société de coatching politique, y compris à plusieurs, est maintenant aisé.
Prolonger les préliminaires de l'action aurait été utile il y a un certain temps, mais c'est justement le problème majeur du moment: leur disparition totale hors délai légal de campagne officielle. C'est dommage, car tout le corps électoral pourrait en être stimulé. Les rapports électoraux ne se résument pas à la seule pénétration dans les bureaux de vote.
Il faut parler avant qu'il ne soit trop tard, car s'éloigner du processus c'est laisser la tentation, par frustration, de se livrer à d'autres expériences qui peuvent être dangereuses quand les stimulations habituelles ne suffisent pas: des explorations de nouvelles zones extrêmes ne sont pas toujours utiles pour redécouvrir les plaisirs électoraux. C'est souvent l'effet inverse qui se produit. L'Histoire en témoigne.
Pourquoi ne pas utiliser un peu d'humour ? Le rire procure une détente de tout le corps électoral qui peut en tirer bénéfique à l'exercice. A contrario, le jeu, les bassesses et les coups bas, le non respect de la parole donnée, ravivent les angoisses et les obsessions.
Surprenons-nous! Et si c'était les « crises » permanentes du système économique qui en étaient les causes? Le non-respect de l'humain?
Surprenez tout le monde en agissant de manière inhabituelle, en ravivant chez vos concitoyens des souvenirs électoraux partagés, des grèves réussies, des manifestations syndicales et politiques heureuses.

Les problèmes d'élection se définissent par une incapacité à être élu ou à être réélu ou à élire pour permettre une activité sociale satisfaisante. Il est communément admis qu'un citoyen est atteint de problèmes d'élection lorsque ses troubles se prolongent au delà de trois fois, la carte électorale en faisant fois.

Les causes origine organique, psychologique, constitutionnelle, les trois étant souvent associées.
Certains facteurs favorisent l'apparition des troubles de l'élection
 comme l'augmentation du taux de non respect des mandats confiés par les votes, les verrouillages internes par les partis, la bipolarisation voulue par la Vè, la fatigue physique, le stress, le tabac, l'alcool et la bonne chair entre deux séances.
Les problèmes d'élection peuvent également être provoqués par des causes d'ordre psychologique : la crainte de ne pas être performant dans les assemblées, de n'y pas être entendu tellement elles deviennent des caricatures, une grande timidité ou une inhibition sur des sujets sociétaux. Alors, les électeurs s'en aperçoivent.

comment reconnaître les problèmes d'élection?
La manifestation de symptômes tels que le détournement des têtes des citoyens lors d'une distribution de cartes sur les marchés le dimanche ou lors d'une Foire à l'ail permet de suggérer un problème d'élection. Essayer d'en parler in vivo permet d'éviter une incompréhension mutuelle pouvant aboutir à la déstabilisation totale du couple candidat/électeur.
Une démarche consiste à ne pas rester isolé face à ses doutes. Ne pas confondre le problème d'élection avec des positions telles que celles des sénateurs, qui n'en connaissent pas, eux.
L'évacuation précoce qui est la survenue d'une envie de se laisser aller dans les institutions avant que l'homme politique l'ai souhaité est la forme la plus dramatique, ainsi que les modifications organiques liées à l'âge, qui vont engendrer une incapacité d'envisager désormais de manière positive une activité politique ou déclencher une excitation électorale.

que faire ?
Un sentiment de honte peut être ressenti après une défaite électorale, une dévalorisation, voire la culpabilité et la perte de repère, ce qui peut ouvrir la porte de la sortie: quelques-uns se retirent de la vie politique, d'autres vont se faire dévaloriser à l'étranger pour donner des cours puis reviennent pour se frotter à des suffrages locaux.
L'Exécutif peut aussi aider à la conclusion d'une fin de vie politique et électorale par proposition d'un strapontin, sur lequel l'équilibre et la réputation sont sauvegardés.

Une consultation de coatching s'impose cependant, qui peut être assurée par ma petite auto entreprise, qui vient de se doter d'une branche « élections avant-après ».

Lors de cette entrevue, il vous faudra faire un effort de « sincérité et s'affranchir de tout sentiment de culpabilité ou de honte, utiliser un vocabulaire clair. Vous n'omettrez pas d'indiquer les éventuelles conséquences de ce problème sur votre vie personnelle », et même convier votre (vos) compagnes (compagnons), vos secrétaires ou attachés politiques, s'ils le souhaitent.

Récemment dotée d'une autorisation administrative de Conseil en Élections, ma petite auto entreprise brise tous les tabous, en partenariat avec des médias sérieux, avec lesquels elle lance une campagne de sensibilisation sur les problèmes l'élection.
Du fait du vieillissement de la population ayant connu les règles de vie issues du CNR et de la transformation de notre société en société marchande, les problèmes d'élections affecteront un nombre croissant d'hommes et de femmes.
Nous vous demandons de communiquer avec nous.

Avec ma petite entreprise, osez affronter la réalité en face: plus de problèmes d'identité nationale, plus d'angoisse de la performance. Ne vivez plus vos échecs comme des humiliations. Brisez vos tabous religieux et socio-culturels.

Lutter contre les troubles d'élection, c'est empêcher des pouvoirs forts de la supprimer. Ce qui ne serait plus la démocratie.

(En attendant de nous voir, n'arrêtez pas de prendre votre bêta-bloquant au motif qu'il entraînait une impuissance électorale. Faux ! C'est le cœur qui est en cause !)

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