lundi 17 mai 2010

> la contraception masculine dans tous ses états





Ils en font un foin les médias, avec des nouvelles contraceptions masculines qui frapperaient à nos portes !
Un rien les occupe. Régulièrement, sûrement sous la pression des lobbys, ils ressortent le truc: il faudrait que les hommes se penchent plus et mieux sur la question de la contraception. Les actualités les plus folles circulent.

Il faut dire que les chercheurs ne savent pas où donner de la tête, visent sur tout ce qui bouge et chacune de leur lumière nous donnerait – disent-ils - une autre vision du monde. Une (mauvaise?) idée remplace l'autre, et la chasse aux épanchements risqués continue.


Des injections « administrées chez le médecin tous les 2 ou 3 mois, de gel à appliquer tous les jours sur les bras ou sur l'estomac, ou alors d'implants sous la peau » seraient au starting-block, toutes chaudes sorties des têtes d'œufs des laboratoires pharmaceutiques. Lesquels, nous en conviendrons tous, se préoccupent moins d'une natalité heureuse et de la sexualité que de leur compte en Suisse qu'ils poussent à croitre et se multiplier. Eux, veulent faire des petits.

Et les effets secondaires, quelqu'un y pense aux effets secondaires, comme « acné, prise de poids, augmentation du taux de cholestérol ? ». Ils voudraient que ces risques se surajoutent aux effets désastreux des apéros du soir ?

Ils croient quoi les chercheurs ? Que des sportifs comme nous tous qui produisons « 1.000 spermatozoïdes chaque seconde » et chez qui, d'une seule éjaculation tranquille, peinarde, en libèrent au galop « de 100 à 500 millions », nous allons nous laisser embarquer sur de longs fleuves d'incertitudes et d'arrières pensées bloquantes ?

Il est des moments où il faut arrêter de plaisanter. Surtout avec ces choses là.

Vous connaissez la dernière ? Des chercheurs proposeraient une stérilité temporaire par ultrasons, dirigés sur les choses de la vie. Pas de douleurs, disent-ils. Mais d'autres doutent. Sur les effets secondaires aussi.
Vous en connaissez beaucoup qui vont se laisser viser en toute confiance ?

En plus, il faudra que les femmes aient confiance aux vertus des ultrasons, ce qui est une autre paire de manches. Imaginez la question: « Chéri, tu t'es bien fait ultrasoner ? ». Le genre de phrase à couper tous nos effets !
De toute façon, cela ne se passera pas comme ça: pleines de bon sens, nos partenaires n'auront pas confiance non plus.
Et elles auront raison.
Et elles continueront seules à assumer. Merci d'avance.

Par contre, je vois bien une application possible en politique. Par exemple, si les ultrasons pouvaient arrêter de casser notre régime de retraites et le code du travail, ce serait bien pour notre avenir. Des ultrasons pas chers et pour toutes les bourses. Nous en reparlerons.

Il y a des jours, comme ça, recroquevillés sur nous, on se sent bien seul et notre maman nous manque.

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