vendredi 12 août 2011

les bourses et nous


On ne plaisante pas avec les bourses. Surtout quand on a le nez dedans, jusqu'à la nausée.
Il y en a qui jouent avec. On a pu s'en rendre compte ces derniers jours. Une information effrénée, bien plus puissante que celle constatée lors du refus gouvernemental d'augmenter le SMIC ! Les professionnels, eux, parlent des bourses comme si la vie en dépendait. Il faut dire que la vie d'une bourse n'est pas suspendue à grand chose.

mardi 9 août 2011

"prise d'acte" dans le code du travail ou "prise d'acte" dans l'isoloir en 2012 ?


Pour rompre le contrat de travail, il y a la démission, le licenciement, la rupture conventionnelle. Trois modes de rupture prévus au Code du travail.
Mais depuis 2003, la Cour de cassation a construit – à partir de dispositions du code civil - une jurisprudence autour de ruptures de contrat de travail « urgentes » à l'initiative du salarié, motivée par une « faute grave » de l'employeur qui empêche le salarié de continuer à assurer son poste : c'est la prise d'acte.

Ils supprimeront la loi fixant la durée légale du temps de travail.

Ils forment un couple politique soudé. Ils ont encore frappé. Quelle drôle de mise en scène, pour la mort programmée des lois fixant la durée légale du temps de travail ! On a bien compris qu'elle figurera sur le programme de l'UMPiste pour 2012!
Mais pourquoi cette envie repétée de refuser un loi pour fixer la durée légale du travail ?

lundi 8 août 2011

Monsieur Vomi et les 35 euros pour saisir les prud'hommes


Monsieur Vomi a encore fait des siennes.
C'est le Medef qui sera content : par un nouveau coup de pouce anti-social, ses adhérents auront la chance de voir les salariés renoncer à faire valoir leurs droits devant les Conseils de Prud'hommes. Son talisman est la Loi de finances rectificatives pour 2011 du 29 juillet 2011, Journal Officiel du 30 juillet 2011.

Vous saviez que vous paierez bientôt 35 euros pour voir votre dossier déposé au greffe du Conseil de Prud'hommes?

mercredi 3 août 2011

Oui au transfert par un salarié sur sa messagerie personnelle des documents de l’entreprise dont il a eu connaissance dans l'exercice de ses fonctions, pour se défendre en justice.





Vous avez reçu une lettre qui vous convoque à un entretien préalable à licenciement.
L'employeur commence une procédure qui va finalement le conduire à rompre le contrat de travail qui vous lie à l'entreprise. Il vous reçoit, vous expose des griefs, puis, quelques jours plus tard, vous recevez la lettre de licenciement. Il vous reste deux ou trois mois de préavis à effectuer dans l'entreprise.
Or, vous savez très bien que les reproches qui vous ont été notifiés, qui justifient - selon l'employeur - votre licenciement, ne tiennent pas debout: vous avez eu connaissance, à l'occasion de l'exercice de vos fonctions d'un document qui prouverait au juge le caractère infondé des allégations de celui qui les avance pour vous licencier.

lundi 1 août 2011

"le contrat se substituera à la loi": Royal, DSK,Hollande, MEDEF sur le même bateau

Avec la campagne présidentielle, l'article 34 de la Constitution a du souci à se faire sur l'avenir de cette disposition : c'est la « loi (qui) détermine les principes fondamentaux (notamment) du droit du travail, du droit syndical, et de la sécurité sociale ».

En effet, il y a de l'eau dans le gaz.

dimanche 31 juillet 2011

"Admirateur du Tour de France et adorateur de ris de veau", il couvre l’actualité des partis de gauche pour Mediapart : aujourd’hui, Mélenchon.


Ainsi se présente Stéphane Alliès, qui avait rejoint Médiapart après « avoir saisi qu’il fallait prendre un peu de recul», « creuser des sujets… », « … accompagner la recomposition qu’on nous promet à gauche », parler « d’avantage de fond et d’idée » que certains autres. Voyons voir.

jeudi 28 juillet 2011

Accord Borloo-FN (?), souvenirs et lendemains extrêmes-droitiers

Dans l'Express.fr du 28 juillet 2011, le journaliste David Doucet  présente un article intitulé « Quand Borloo et Estrosi étaient prêts à s'allier au F.N. », avec, pour illustrer le propos, une « intervieuw au journal Minute en février 1993 ».
Voilà qui donne un éclairage savoureux à la fougueuse affirmation du fringant président du Parti Radical qui assurait le 26 juin 2011 à Epinay que son « Alliance » centriste était une « force anti-FN » !
L'Histoire, décidément, fait parfois de drôles de pieds de nez à ceux qui souffrent d'amnésie politique.
Chacun de nous peut solliciter ses souvenirs en la matière.

lundi 25 juillet 2011

réforme de la médecine du travail ou mise à mort ?


Décidément, l'indépendance de la médecine, cet été, occupe le devant de la scène. Les salariés aussi, à leur corps défendant.
On a vu il y a quelques jours comment la médecine libérale accepte de se faire acheter un pan de son indépendance par une prime honteuse qui sera obtenue à la performance, dont l'un des critères est de baisser les arrêts de travail.

Aujourd'hui, c'est au tour de la médecine du travail de se voir démantelée. Le démolisseur à l’œuvre depuis 2007 veut finir sa tâche.

dimanche 24 juillet 2011

Le « plan d’aide à la Grèce », abus de mots et marché de dupes.


La finance s'amuse. Elle vient de constater une fois de plus qu'elle peut continuer sa prédation spéculative sur le pont du bateau européen.

Faisons simple : elle sait qu'elle pourra continuer de spéculer sans précautions, puisque qu'en cas de dérapage dans un des pays de l'euro, ce sont les citoyens des pays concernés qui payeront l'addition, par plans d'austérité successifs, privatisations, budgets sociaux rognés.

jeudi 21 juillet 2011

Vitale, la convention Assurance maladie/syndicats de médecins libéraux !


Il y a eu la prime Sarkozy de 1000 euros. On ne sait encore pas pour qui.
Voici la prime à 10 000 euros. Pour les médecins.
Frédéric van Roekeghem, directeur de l'assurance maladie, libéral de choc, chevau-léger du gouvernement, se frotte les mains avant l’accouchement : la convention, qui doit régir les relations entre l'Assurance maladie et les médecins libéraux pour cinq ans, se présente frontale. Vitale.

dimanche 15 mai 2011

la pipe montée en mayonnaise

L'heure est à la fellation. BFM TV, la reine de l'info, ne débande plus, ce 15 mai au matin, fait mousser et monte en mayonnaise. Allez savoir pourquoi. L'information nous atteint au plus profond de notre chair. Nous n'avons plus le moral.

jeudi 24 février 2011

Trichet, la bêtise, la gauche



 

 Vous n'êtes pas d'accord avec Jean-Claude Trichet ? Pourtant, il a raison.

jeu de rôles anthropophage




  
 Leur partie de ping-pong est bien réglé : Nicolas lance une idée de réforme, et Laurence en contrepoint rectifie le tir. Du cinéma d'horreur. 
Il suggère une consultation sur la création d’une cinquième branche de la Sécurité sociale et sur son financement ? Elle dit que non,elle veut un assurance privée obligatoire pour financer la dépendance.

La parité chez Alcatel-Lucent passe par Barbie





Tout va bien pour Alcatel-Lucent. L'entreprise franco-américaine est contente de son free cash flow.
De ses femmes, aussi.

mardi 15 février 2011

le coach et l'échelle cassée





A vrai dire, il en avait assez de vivoter, voulant une fois pour toutes valoriser son expérience en toute indépendance, mais dans un réseau. Sans franchise ni royalties, s'entend.

l'orgue à pets



Ça manque de souffle mais c'est du vent. Des petites phrases molles, des mises en place de panneaux attrape gogos.
Et que je te pose un slogan. Et que je te minaude en homme responsable.

lundi 7 février 2011

un homme = une femme



La loi du 27 janvier 2011 féminisant les conseils d’administrationest passée presque inaperçue. Pourtant, elle est révolutionnaire. Un jour,on dira : c’était social, c’était  sous Sarkozy, grâce à Jean-François Copé.

dette publique interdite ?



Il a de la suite dans les idées : Nicolas Sarkozy veut en 2011 faire entrer dans la Constitution le principe de la maîtrise des déficits. L’interdiction de tout déficit public, exactement. Un préservatif pour les relations coupables entre Paris et Berlin, ainsi qu’une bombe à retardement en cas d’alternance.

le cadre et le Blackberry




Certains vont nous en faire tout un fromage: 76 % des cadres déclarent travailler hors de leur bureau et être libérés. Aliénation ou libération? C'est la bonne question, posée par Tissot Edition.  Et alors ?