samedi 11 septembre 2010

> L'alcool, non ?






Quel foin, cette histoire de breton qui se pique la ruche et refuse de souffler dans le ballon !

Il a bien le droit d'arroser ses prestations, non, ce «  Vannetais Gilles Dufeigneux (qui) n'est pas seulement nouveau conseiller régional d'opposition, (mais) aussi un proche collaborateur du Premier ministre" !
Pourtant, François Fillon, son employeur, l'a fait démissionnerà cause d'une petite faiblesse. En plus de sentir de la bouche, il aurait insulté la police. Et alors, ce serait interdit aussi ?




Dans le Vè arrondissement où Monsieur Dufeigneux réside, (selon les indications de la police), on ne picole pas ? Un énarque comme Monsieur Dufeigneux aurait dû être vacciné ?
Quelle faute a t-il donc commise, dès lors qu'il s'est excusé et qu'il n'y eu pas de P.V. dressé ?

La place faite à ce fait divers laisse augurer une belle hécatombe dans les jours qui viennent. Vous voulez des exemples qui sont déjà au grand jour ?

 > Les députés qui ont voté hier un verre à la main levée le report de l'âge de la retraite à 60 à 62 ans, ils étaient comment ? Frais ? Intacts ? Encore étaient-ils là, ces quelques dizaines de courageux, quand le reste de l'Assemblée était à la buvette !

> Et celle-là , porte parole de ceux qui disent qu'ils rétabliront à 60 ans s'ils sont élus et qui oublie de dire qu'ils allongeront aussi les durées de cotisation ? Ses va et vient seraient dûs à l'absorption accidentelle d'eau ferrugineuse ou à la fluctuation vertigineuse d'une ligne politique ? 

> Quand Besson et Lellouche lâchent leur cris d'orfraies « Diktat 
politique», «réquisitoire», «caricature», «instrumentalisation» après que le Parlement Européen ait voté une résolution sur le mauvais traitement par les États membres, et par la France en particulier, des Roms de Bulgarie et Roumanie, n'est-ce pas le signe explicite d'un repas bien arrosé ? Ils n'auraient sucé que de la glace ?

> Quand Bercy prend récemment le prétexte d'une prétendue exigence de Bruxelles pour augmenter la TVA sur toutes les offres des box internet,  et que Bruxelles dément, ce mensonge de Bercy, serait-il un effet de style, un mode de gestion ou une information après un repas trop arrosé ? (Mais là, à la décharge de Bercy, l'histoire pèse, dont le nom porte au lieu la mémoire des entrepôts du gros rouge qui tache).

Arrêter de montrer du doigt ceux qui s'obligent à écluser les surplus vinicoles français serait un vrai geste citoyen. Le Président y pourvoira.

Personne n'est dupe. La vraie raison de la démission forcée du collaborateur de Fillon est contenue dans son affirmation à chaud aux policiers: il venait de Matignon et avait travaillé une fois de plus « dix sept heures » sans discontinuer. Hors, il avait commencé à s'en plaindre... Travailler trop pour gagner pas plus, il connaissait la musique. La menace de la saisine du Conseil de Prud'hommes de Paris aura été la goutte de vin qui fit déborder le vase.
Entre les pousse-au-jouir et le pousse-à-boire, il a choisi.
Hips !










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