samedi 25 septembre 2010

> Bartolone et Dominique sur un bateau, jouent au poker






Dominique Strauss-Kahn n'a jamais été un enfant de choeur. Claude Bartolone non plus. C'est pourquoi si on entend l'un jouer du pipeau, on peut dire que la musique est composée par l'autre. Ils en ont bien le droit, d'ailleurs. Ce qu'ils font ou disent est toujours sérieux. Même et surtout parce qu'ils sont joueurs.


On raconte qu'ils s'étaient rencontrés sur Winamax, « la référence du poker en ligne » dont l'un des quatre actionnaires est Patrick Bruel.


Winamax est un repaire de champions de l'embrouille, «  l'un des plus fiables dans un marché ».
« C'est aussi un espace de convivialité ». La preuve ? L'un des autres actionnaires est le créateur de Meetic, le site de rencontres où « les mariages sont maintenant monnaie courante ».

Donc, Dominique, alors qu'il est éloigné de France pour des raisons tenues secrètes au FMI, voudrait se présenter à la prochaine édition du « King 5 », le championnat de France des joueurs de poker politique qui prépare 2012.

Les deux premiers sélectionnés iraient cinq jours à Las Vegas et l'un deux cinq années à l'Élysée.

C'est dire comment les luttes seront féroces, bien plus que pour la retraite des vieux au sujet de laquelle Dominique aurait aussi émis un « non ferme et tranquille » s'il avait eu en charge le dossier.

Dominique, comme Vikash Dhorasoo, rêve: « Comme tous les joueurs de poker, je rêve de faire une belle performance dans un tournoi majeur. » 

Il faut dire qu'avec Winamax, Dominique est assuré d'être décrypté sur Pc, Linux, et Mac, d'y faire des « rencontres originales » et des « échanges permanents ».
C'est ce qu'il aime, Dominique.
Cette prédisposition, ça tombe bien, se trouve sécurisée sur le site. Il y a même - il n'en demande pas tant - « un programme de fidélité », c'est vous dire !

Sur Winamax, il n'est plus Déhesska, simple pseudo perdu sur internet: il peut devenir un vrai champion, « partager une certaine idée du poker », celui de la « stratégie et de la compétition ».

Dominique, stratège aux sabots gros comme des bottes de sept lieues, veut apprendre à jouer mieux encore et « prendre l'ascendant sur le hasard ».
Déjà, il avait assuré ses arrières en acceptant de s'expatrier aux States, gagnant ainsi du même coup son poids en pièces de 1 euro. Etonnez-vous qu'il ait grossi, depuis, dans ses habits et dans sa tête !

C'est tout le sens de la saillie à Claude Bartolone: dire quelques mots stratégiques pour que Dominique retrouve son poids de forme et qu'il embrouille l'échiquier par division des gains. Qu'il gagne par division, quoi.

Le 2 octobre, Dominique ne pourra pas manifester avec nous. Il sera à Las Vegas à jouer au chemin de fer.



« Jouer comporte des risques: endettement, isolement, dépendance... » indique Winamax en exergue.

Dominique risque gros. Il le sait bien. Même s'il garde des accointances au FMI, il risque la banqueroute.
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Nous aussi, dans cette actualité contemporaine et joueuse.



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