mercredi 9 avril 2008

> Pousser le bouchon trop loin


Après des saisons 2007 hors du temps, un drôle de printemps 2008 découvre en le débat démocratique une maladie honteuse.
Une assemblée nationale soumise, des médias éteints, des salariés étrangement assoupis quand des pans entiers du système social sont étouffés par une morgue sans limite, et que continue la mise en place d'un saucissonnage d'intérêts par opposition des catégories de salariés. Voilà pour la méthode.
Le premier résultat est bien conforme aux prévisions de
M. SARKOZY: les français sont si divisés qu'à chacune des attaques qu’il porte aux institutions, - en qualifiant de "
privilégiés" ceux qui les servent- les réactions se perdent dans l'individualisme ultra libéral sur lequel il a fait son lit.
Des croix jalonnent les premiers mois de gouvernance solitaire du président des riches.



Il n'est point besoin d'être mage pour imaginer que 2008 verra exploser bien des rentes de situations politiques...

"Rupture", qu'il disait.
Alors, oui, des
ruptures sont à venir: la République n'étant pas un joujou à mettre entre des mains allumeuses de divisions et de haines, les temps à venir seront brutaux. Parce que des gens, maintenant, ont faim et froid en France, pendant que d'autres se goinfrent et se fottent aux ors d'une République qui patine à l'envers.


Aujourd’hui, le gouvernement claironne qu'il entendait continuer sa casse des réductions sociales – billet annuel congés payés, carte famille nombreuse - qui ne seraient plus remboursées à la SNCF par l’Etat. Toute honte bue, après avoir lancé une sonde sur une « punition » des chômeurs refusant deux emplois, et une punition aux fonctionnaires  qui refuseraient des mutations.


Pour un peu, on en viendrait à penser qu’ils vont – si sûrs d’une impunité divine et éternelle - pousser le bouchon si loin qu’il va leur péter à la face, non ?
Voyez arriver les
"réformes" du Code du travail", explosives.


Mais alors, et si c'était vrai, que le temps arrive où ça va chier ?


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